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dimanche 5 août 2007

SEGMA Appoigny

bien connue sous le nom de SEGMA, l'usine de cornichons d'Appoigny a des inquiétudes depuis l'annonce faite par Unilever d'une prochaine restructuration et de la suppression de 20 000 emplois et de 50 sites industriels.

L'Yonne Républicaine s'en fait écho dans son édition du week-end :
"Maille-Amora : les salariés inquiets - Les salariés des sites bourguignons d'Unilever - où sont fabriquées les moutardes et sauces Maille et Amora - sont « inquiets », mais « pas surpris » de la suppression de 20 000 emplois dans le monde, annoncée jeudi par le groupe, ont indiqué hier les syndicats.Le site d'Appoigny (Auxerrois), où sont conditionnés les cornichons, est aussi menacé alors que le site de Chevigny (Côte-d'Or) est dans une situation moins inquiétante, car, a estimé Patrick Dubois délégué de Force ouvrière et secrétaire du comité central d'entreprise des sites de Bourgogne, il s'agit de l'unique centre de fabrication de moutardes en Europe.« On ne s'attendait pas à un plan d'une telle ampleur mais on est déjà dans une dynamique de réduction d'effectifs et on savait que ça allait bouger, donc on n'est pas vraiment surpris », a déclaré M.Dubois, Aucune mobilisation n'était organisée sur les sites hier en raison,! selon la direction et les syndicats, de la période de vacances et du peu d'information sur les conséquences du plan mondial d'Unilever au niveau local. « Les usines du groupe (anglo-néerlandais) sont en concurrence entre elles au niveau européen. En France, nous vivons dans la crainte de délocalisations et nous craignons d'être très touchés par les suppressions d'emploi annoncées », a ajouté M. Dubois. « La fabrication des sauces vinaigrettes a déjà été déplacée vers la République Tchèque. Etant donné le coût de production des sauces sur le site dijonnais, nous sommes inquiets et nous avons alerté à plusieurs reprises les pouvoirs publics sur les risques de fermeture », a encore dit le responsable syndical."

Dans le même temps, le groupe néerlandais a affiché un bénéfice net en hausse de 16% au deuxième semestre 2007. Des chiffres qui dépassent les attentes des analystes.
Fin 2005, le groupe avait décidé d'arrêter le contrat qui le liait depuis très longtemps avec la SICA et les cultivateurs de l'Yonne et de ne travailler qu'à partir de cornichons importés !
Dès l'annonce le titre a grimpé en flèche
comme quoi les financiers se réjouissent d'une telle décision !

6 commentaires:

  1. Des années passées dans une entreprise qui s'en met plein les poches et qui se moque totalement du sort de ceux qui leur ont permis ces bénéfices. Allez Celtik, faut ressortir les banderoles, y'en a marre de se laisser faire. Ca me met dans une colère noire.

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  2. Le PDG dit dans son annonce que c'est "inéluctable" !

    et pour être à l'intérieur on sent bien que tout est fait pour nous dire qu'on est mauvais, que les résultats (comparés aux pays de l'est ...) ne sont pas bons, on met une pression terrible sur les gens (il ne faut pas qu'ils soient bien dans leur travail ...), on casse ce qui fonctionne, on déstabilise !
    sortir les banderoles ? à quoi çà pourrait servir ? il faudrait dès aujourd'hui bloquer les produits et les machines avant que tout s'arrête ! mais ils feront faire les cornichons en Inde ou en Turquie !

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  3. Bien sûr Celtik qu'ils le font volontairement, comme dit André ceux qui ont les pouvoirs nous prennent pour des demeurés. Mais on ne peut pas tout laisser faire, on a quand même le droit d'exprimer notre mécontentement.

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  4. Salut les Charbuy's! C'est vraiment tous des cornichons ces financiers! Se rendent-ils compte qu'il s'agit de la vie des gens et non de résultats ou de chiffres d'un bilan? C'est dégoutant!
    Bises à vous
    Yo-cox

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  5. Tiens, j'avais écrit un com et il n'apparait pas.

    Je disais que c'était horrible et que ça n'allait pas aller en s'améliorant. Tu me diras, un com pessimiste je pouvais me le garder :-))

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  6. merci Marie de tes com !
    il n'y a pas de restrictions sur la diffusion des coms, c'est libre et je peux dire que çà fait du bien de crier sa colère !

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